Le Livre du roi - Arnaldur Indridason (Islande)

Publié le par Mack

http://img.livraddict.com/covers/110/110421/couv15184582.jpgLa nostalgie heureuse d’Amélie Nothomb {RL2013}

Participation au challenge 1% Rentrée littéraire 2013.

 

Résumé :

Mari, Anna et Fredrik, trois amis de longue date, ont monté une société au doux nom du Peigne de Cléopâtre. Leur créneau : résoudre les problèmes des gens. Chacun apporte ses compétences, qui en jardinage, qui en déco d’intérieur ou en comptabilité… et la PME se développe avec succès.
Chacun patauge quelque peu dans sa propre existence, en quête d’identité ou d’âme soeur, et trouve un réconfort non négligeable dans l’idée de venir en aide à autrui.
Jusqu’au jour où une vieille dame se présente avec une étrange requête : elle souhaite que Le peigne de Cléopâtre élimine son mari.
Difficile de résister à un filon qui promet d’être lucratif, et les candidats se bousculent bientôt au portillon.J’ai aimé. Personne ne m’enlèvera ça. Pas même la mer capable tantôt d’engloutir les traces des ravages provoqués par l’homme, tantôt de les recracher — elle a emporté ce que j’avais de plus cher. (...) Je résiste et je me laisse aller, je tergiverse, mais au fond, je sais que tout sera bientôt fini.
Les méfaits des aïeux reviennent nous hanter, dit-on, mais je n’y crois pas. Si des méfaits nous hantent, ce sont les nôtres. »­
Un roman à deux voix sur un secret de famille bien gardé, sur l'amour et le deuil, le pouvoir de la mémoire, et la réconciliation avec le passé.
En 1955, un jeune étudiant islandais arrive à Copenhague pour faire ses études. Là il va se lier d’amitié avec un étrange professeur, bourru, érudit et buvant sec, spécialiste des Sagas islandaises, ce patrimoine culturel inestimable qu’ont protégé les Islandais au long des siècles comme symbole de leur nation. Il découvre le secret du professeur, l’Edda poétique, le précieux Livre du roi, dont les récits sont à l’origine des mythes fondateurs germaniques, lui a été volée pendant la guerre par des nazis avides de légitimité symbolique. Ensemble, le professeur et son disciple réticent, qui ne rêve que de tranquillité, vont traverser l’Europe à la recherche du manuscrit. Un trésor pour lequel certains sont prêts à voler et à tuer. Un trésor aussi sur lequel on peut veiller et qu’on peut aimer sans en connaître la valeur. Une histoire inhabituelle et une aventure passionnante sur ce qu’on peut sacrifier et ce qu’on doit sacrifier pour un objet aussi emblématique qu’un livre. Arnaldur Indridason met son talent et son savoir-faire de conteur au service de son amour des livres. Et de ce livre mythique en particulier.                
 

Chronique :

Voilà une petite déception en cette rentrée 2013. A vrai dire, je n'aurais pas du être si surprise, en effet, j'ai lu il y a quelques mois La Femme en vert pour avancer dans le baby-challenge Policier Livraddict et je n'avais finalement pas été emballée, alors que j'avais entendu le plus grand bien de ce titre.

Ce qui m'avait gêné dans cette première lecture c'était le rythme, un peu trop lent pour moi. Ici, c'est un peu autre chose. Le livre nous est présenté comme un roman historique plus que policier. En fait, oui, il est en rupture avec les oeuvres connues en France pour cet auteur, on n'y retrouve pas son héros récurrent, pourtant, pour moi, il s'agit tout de même d'un roman policier. Qui comme La Femme en vert plonge dans le passé, plutôt récent d'ailleurs. Autour de la Seconde Guerre mondiale encore en fait. Bref, une technique d'éditeur pour nous annoncer quelque chose de nouveau, d'inédit, paru en Islande en 2006, signalons-le, alors même que la série des Erlendur qui cartonne en France ne sort pas assez vite pour les détenteurs de droits hexagonaux. Rien de bien neuf pour moi par rapport au premier roman que j'avais lu. Du coup, le rythme lambinant me perturbe toujours un peu. Mais le pire pour moi n'a pas été là. En fait, je ne sais pas si je dois pointer du doigt l'auteur ou le traducteur (chose que je n'aime pas faire parce que le boulot de traducteur me parait toujours tellement difficile....) mais c'est terriblement difficile à lire ! Des répétitions à outrance, des tournures de phrases inappropriées, une certaine platitude du style.... Je me suis vraiment accrochée pour aller au bout.

Et pourtant, si l'intrigue n'est pas éclatante, on est saisi et absorbé par ces sagas et la richesse littéraire antique de l'Islande. On voudrait se jeter dans ces épopées héroïques dès la dernière page tournée !

Bref, une lecture en demi-teinte, un fond historique franchement passionnant mais un style qui malheureusement ne prend toujours pas avec moi..... =/

 

    La Confrérie des moines volants de Metin ARDITI

Publié dans Challenge

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