Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur - Harper Lee (Etats-Unis)
Participation à la lecture commune du 30 septembre 2012.
Participation au challenge Destins de femmes.
Résumé :
Scout, une fillette de 8 ans, raconte sa jeunesse et la ségrégation raciale dans l’Alabama des années 1930 où elle vit avec son frère aîné, Jem et son père, Atticus. Avocat, ce dernier est un jour commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Culte dès sa parution (peu avant l’adoption des lois interdisant la discrimination), l’unique roman d’Harper Lee reçut le Prix Pulitzer en 1961 et demeure un véritable outil pédagogique dans le monde entier.
Chronique :
Bon alors déjà, il semblerait que l'on soit là face à un grand classique de la littérature américaine contemporaine (oui, un Pulitzer quand même).
Pour ma part, j'en avais entendu parler sans chercher à savoir de quoi il s'agissait. Or, il se trouve que dans le cadre de mon ouverture aux livres "cultes" des uns et des autres, un de mes anciens camarades de promo (DUT Métiers du livre - Librairie) me l'a plus que chaleureusement conseillé. En fait il m'a même dit quelques chose comme "Passe demain à la librairie, je te l'offre !". Bon, j'y croyais pas trop mais finalement j'ai même eu droit à un paquet cadeau ! Merci Romain ! :D
Bref, je l'ai lu, je l'ai adoré et c'est maintenant moi qui le conseille avec conviction.
J'ai tout aimé. Je l'ai lu quelques mois après La Couleur des sentiments et j'en ai retrouvé beaucoup (en fait, c'est bien évidemment K. STOCKETT qui semble avoir tiré beaucoup d'H. LEE). J'ai aimé le thème et la façon de l'aborder, la longue mise en situation avant le décollage, l'oeil de l'avocat progressiste, de la famille "différente", moderne. J'ai surtout aimé la voix de Scout. Une petite fille ? Une femme qui se souvient avec naïveté ? Car c'est toujours cette naïveté qui touche, cette innocence teintée de curiosité et d'étonnement continuel, cette soif d'éclaircissements toujours assouvie par le père.
On est touché donc. On sait que ça ne peut pas bien finir, que les "gentils" sont trop peu nombreux. Quoi que. Peut-être sont-ils plus qu'il n'y parait, qui sait ?!
Un petit bijou donc, qui n'a pas eu de petit frère car malgré d'autres écrits, il semble d'Harper LEE, une femme qui plus est, malgré son nom masculinisé, ait eu la "peur" du second roman. Bonne chose ou non ? Nous ne le saurons surement jamais...
A venir :
Rosa Candida de Audur Ava OLAFSDOTTIR.